KEYTRUDA® a 2 indications dans le traitement du CSTN, et son profil d’efficacité et d’innocuité a été établi dans le cadre de 2 études pivots menées auprès d’un total de 1 449 patients. Découvrez quand envisager KEYTRUDA® chez vos patients admissibles atteints de CSTN1.

KEYTRUDA® est indiqué :

Comme traitement néoadjuvant, en association avec une chimiothérapie, des adultes atteints d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) de stade précoce à haut risque, puis comme traitement adjuvant, en monothérapie, après la chirurgie1.

Pour le traitement, en association avec une chimiothérapie, des adultes atteints d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) non résécable, localement récidivant ou métastatique, qui n’ont jamais reçu de chimiothérapie pour traiter une maladie métastatique et dont les tumeurs expriment le PD-L1 (score combiné positif [SCP] ≥ 10), tel que déterminé par un test validé1.

Lignes directrices de pratique clinique en oncologie du NCCN (NCCN Guidelines®†) pour le cancer du sein2

Maladie non résécable récidivante (localement) ou de stade IV (M1) :

  • L’association pembrolizumab + chimiothérapie (paclitaxel lié à l’albumine, paclitaxel ou association gemcitabine + carboplatine) est recommandée comme traitement de première intention pour le traitement du cancer du sein triple négatif dont les tumeurs expriment le PD-L1 (SCP ≥ 10).

CSTN de stade précoce à haut risque :

  • Traitement préopératoire par l’association pembrolizumab + carboplatine + paclitaxel, suivi d’un traitement préopératoire par l’association pembrolizumab + cyclophosphamide + doxorubicine ou épirubicine, suivi d’un traitement adjuvant par le pembrolizumab comme schéma thérapeutique privilégié.

En savoir plus sur les recommandations du NCCN (NCCN Guidelines).

Études cliniques

ÉTUDE KEYNOTE-355 (étude clinique sur le CSTN non résécable, localement récidivant ou métastatique)

ÉTUDE KEYNOTE-355

Vidéo sur l’étude KEYNOTE-355

Consulter

ÉTUDE KEYNOTE-522 (étude clinique sur le CSTN de stade précoce à haut risque)

ÉTUDE KEYNOTE-522

Vidéo sur l’étude KEYNOTE-522

Consulter

Analyse des biomarqueurs

Pour être admissibles au traitement par KEYTRUDA®, les patients atteints d’un CSTN non résécable, localement récidivant ou métastatique doivent présenter une tumeur exprimant le PD-L1 (SCP ≥ 10).

Qu’est-ce que le CSTN?

Les cancers du sein triple négatifs (CSTN) sont définis par l’absence des récepteurs hormonaux ER et PR, et HER23.Des analyses de biomarqueurs pour les récepteurs ER, PR et HER2 sont nécessaires pour confirmer le statut du CSTN3.

Stadification du cancer du sein selon l’AJCC

Le système de stadification le plus utile sur le plan clinique est la classification des tumeurs, des ganglions (nœuds) et des métastases (TNM), appelée système de stadification TNM de l’American Joint Committee on Cancer (AJCC)3.

  • Il permet de classer les cancers selon la taille et l’étendue de la tumeur primaire (T), l’atteinte des ganglions (nœuds) lymphatiques régionaux (N) et la présence ou de l’absence de métastases à distance (M)3.
  • Les sous-groupes T, N des stades I à IV sont désignés par des lettres majuscules conformément à la définition des regroupements des stades de l’emplacement du cancer et sont utilisés pour élargir les regroupements principaux afin de fournir des données pronostiques plus précises3.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anatomie du cancer du sein

Corrélation anatomique de la stadification du cancer du sein*3

* La description anatomique liée à la stadification a été simplifiée. Pour une description complète des stades anatomiques du cancer du sein, y compris les sous-stades, voir le manuel de stadification du cancer de l’AJCC.

Dans la dernière édition du manuel de stadification de l’American Joint Committee on Cancer (AJCC), un changement majeur dans la stadification du cancer du sein consistait à incorporer le statut à l’égard des biomarqueurs (HER2, ER et PR) ainsi que le grade de la tumeur relativement aux catégories anatomiques T, M et N3.

AJCC = American Joint Committee on Cancer; ER = récepteur des œstrogènes; HER2 = récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain; NCCN = National Comprehensive Cancer Network®†; PR = récepteur de la progestérone; CSTN = cancer du sein triple négatif.

Toutes les autres marques de commerce sont détenues par leur(s) propriétaire(s) respectif(s).

Références :
1. Monographie de KEYTRUDA®. Merck Canada Inc., 6 février 2024.
2. NCCN®. Lignes directrices de pratique clinique en oncologie du NCCN (NCCN Guidelines®) pour le cancer du sein, 23 mars 2023.
3. American Joint Committee on Cancer (AJCC). Cancer Staging Manual 8th edition. doi:10.1007/978-3-319-40618-3.

CA-OBR-00006

Envisagez KEYTRUDA® pour vos patients atteints d’un CSTN de stade précoce à haut risque ou d’un CSTN non résécable, localement récidivant ou métastatique.

Pour en savoir plus, consultez nos profils de patients
Safety

Renseignements importants sur l’innocuité

KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de mise en marché avec conditions, en attendant les résultats d’études permettant d’attester son bénéfice clinique. Les patients doivent être avisés de la nature de l’autorisation.

KEYTRUDA® est indiqué :

  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes et des enfants atteints d’un lymphome de Hodgkin classique (LHc) présentant une rechute ou dont la maladie est réfractaire, après l’échec d’une autogreffe de cellules souches ou qui ne sont pas candidats à une polychimiothérapie de sauvetage et à l’autogreffe de cellules souches. Une amélioration de la survie globale n’a pas encore été établie;
  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes et des enfants atteints d’un lymphome médiastinal primitif à cellules B (LMPCB) dont la maladie est réfractaire ou qui ont connu une rechute après avoir reçu au moins deux lignes de traitements antérieurs.  Une amélioration de la survie ou une réduction des symptômes de la maladie n’ont pas été établies;
  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes atteints d’un carcinome urothélial non résécable localement avancé ou métastatique qui ne sont pas candidats à toute chimiothérapie à base de platine.
  • Pour le traitement des adultes atteints d’un cancer de la vessie non invasif sur le plan musculaire (CVNIM) à haut risque ne répondant pas au bacille de Calmette-Guérin (BCG) avec carcinome in situ (CIS), avec ou sans tumeurs papillaires, qui ne sont pas candidats à une cystectomie ou qui l’ont refusée. L’autorisation de cette indication est fondée sur le taux de réponse tumorale complète et la durabilité de la réponse;
  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes atteints de l’un des cancers non résécables ou métastatiques associés à une forte instabilité microsatellitaire (IMS) ou à une déficience du système de réparation des mésappariements (SRM) suivants :
    • cancer colorectal qui a progressé après un traitement avec une fluoropyrimidine, de l’oxaliplatine et de l’irinotécan;
    • cancer de l’endomètre qui a progressé après un traitement antérieur et qui ne peut être traité d’aucune autre manière acceptable;
  • Pour le traitement, en association avec le lenvatinib, des femmes adultes atteintes d’un carcinome de l’endomètre à un stade avancé non associé à une forte instabilité microsatellitaire (IMS) ou à une déficience du système de réparation des mésappariements (SRM), dont la maladie a progressé après une chimiothérapie antérieure à action générale à base de platine et qui ne sont pas candidates à une chirurgie ou à une radiothérapie curative.

KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de mise en marché sans conditions :

  • Pour le traitement des adultes atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF
  • Pour le traitement des adultes atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique dont la maladie a progressé à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK;
  • Comme traitement adjuvant chez les adultes et les enfants (âgés de 12 ans et plus) atteints d’un mélanome de stade IIB ou IIC après une résection complète;
  • Comme traitement adjuvant chez les adultes atteints d’un mélanome de stade III avec atteinte des ganglions lymphatiques et qui ont subi une résection complète;
  • En monothérapie comme traitement de première intention chez les adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique ou de stade III qui ne sont pas candidats à une résection chirurgicale ou à une chimioradiothérapie définitive, dont les tumeurs expriment le PD-L1 (pourcentage de cellules tumorales [PCT] ≥ 1 %), tel que déterminé par un test validé, et qui ne présentent aucune aberration génomique tumorale du gène EGFR ou ALK;
  • Pour le traitement, en association avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de platine, des adultes atteints d’un CPNPC non épidermoïde métastatique qui ne présentent aucune aberration génomique tumorale du gène EGFR ou ALK et n’ont jamais été traités au moyen d’une chimiothérapie à action générale contre un CPNPC métastatique;
  • Pour le traitement, en association avec le carboplatine et soit le paclitaxel ou le nab-paclitaxel, des adultes atteints d’un CPNPC épidermoïde métastatique qui n’ont jamais été traités au moyen d’une chimiothérapie à action générale contre un CPNPC métastatique;
  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes atteints d’un CPNPC métastatique dont les tumeurs expriment le PD-L1 (pourcentage de cellules tumorales [PCT] ≥ 1 %), tel que déterminé par un test validé, et qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK devraient avoir reçu un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré;
  • Comme traitement adjuvant chez les adultes atteints d’un CPNPC de stade IB (T2a ≥ 4 cm), II ou IIIA qui ont subi une résection complète et qui ont reçu une chimiothérapie à base de platine;
  • Pour le traitement, en monothérapie, des adultes atteints d’un carcinome urothélial à un stade localement avancé ou métastatique dont la maladie a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine ou dans les 12 mois suivant la fin d’une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante à base de platine;
  • Pour le traitement, en association avec l’axitinib, des adultes atteints d’un adénocarcinome rénal à un stade avancé ou métastatique qui n’ont jamais reçu un traitement à action générale contre un adénocarcinome rénal métastatique;
  • Pour le traitement, en association avec le lenvatinib, des adultes atteints d’un adénocarcinome rénal à un stade avancé (ne se prêtant pas à une chirurgie curative ou à la radiothérapie) ou métastatique qui n’ont jamais reçu un traitement à action générale contre un adénocarcinome rénal métastatique;
  • En monothérapie comme traitement adjuvant chez les adultes atteints d’un adénocarcinome rénal à risque modéré/élevé ou élevé de récidive, à la suite d’une néphrectomie ou d’une néphrectomie accompagnée d’une résection chirurgicale des lésions métastatiques;
  • En monothérapie comme traitement de première intention des adultes atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (CETC) métastatique ou non résécable récurrent dont les tumeurs expriment le PD-L1 (score combiné positif [SCP] ≥ 1), tel que déterminé par un test validé;
  • Comme traitement de première intention des adultes atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou (CETC) métastatique ou non résécable récurrent, en association avec une chimiothérapie à base de platine et de fluorouracil (FU); 
  • Comme traitement de première intention des adultes atteints d’un cancer colorectal (CCR) métastatique associé à une forte instabilité microsatellitaire (IMS) ou à une déficience du système de réparation des mésappariements (SRM);
  • Comme traitement de première intention, en association avec une chimiothérapie à base de platine et de fluoropyrimidine, des adultes atteints d’un carcinome de l’œsophage non résécable localement avancé ou métastatique ou d’un adénocarcinome de la jonction œsophago-gastrique HER2 négatif (centre de la tumeur situé de 1 à 5 cm au-dessus du cardia gastrique);
  • Pour le traitement des adultes atteintes d’un cancer du col de l’utérus persistant, récidivant ou métastatique dont les tumeurs expriment le PD-L1 (score combiné positif [SCP] ≥ 1), tel que déterminé par un test validé, en association avec une chimiothérapie, avec ou sans bévacizumab;
  • Comme traitement néoadjuvant, en association avec une chimiothérapie, des adultes atteints d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) de stade précoce à haut risque, puis comme traitement adjuvant, en monothérapie, après la chirurgie;
  • Pour le traitement, en association avec une chimiothérapie, des adultes atteints d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) non résécable, localement récidivant ou métastatique, qui n’ont jamais reçu de chimiothérapie pour traiter une maladie métastatique et dont les tumeurs expriment le PD-L1 (score combiné positif [SCP] ≥ 10), tel que déterminé par un test validé.

 

Usage clinique :

L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® n’ont pas été établies chez les enfants atteints d’affections autres qu’un LHc récurrent ou réfractaire, un LMPCB récurrent ou réfractaire, ou un mélanome (de stade IIB ou IIC). 

Personnes âgées (> 65 ans) : Aucune différence globale quant à l’innocuité et à l’efficacité n’a été signalée entre les patients âgés (65 ans et plus) et les patients plus jeunes (moins de 65 ans). Les données quant à l’innocuité et à l’efficacité de KEYTRUDA® sont limitées chez les personnes âgées de 65 ans et plus (n = 20) atteintes d’un LHc.

Mises en garde et précautions pertinentes :

  • Effets indésirables à médiation immunitaire, y compris des cas sévères et des cas mortels :
    • Pneumonite
    • Colite
    • Hépatite
    • Néphrite et dysfonction rénale
    • Endocrinopathies, y compris l’insuffisance surrénalienne, l’hypophysite, le diabète de type 1 et les troubles thyroïdiens
    • Réactions cutanées sévères, y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson et d’épidermolyse bulleuse toxique
  • Autres effets indésirables à médiation immunitaire, y compris l’uvéite, l’arthrite, la myosite, l’encéphalite, la sarcoïdose, le syndrome myasthénique/myasthénie grave, la vascularite, le syndrome de Guillain-Barré, l’anémie hémolytique, la pancréatite, la myélite, la myocardite, l’hypoparathyroïdie et la cholangite sclérosante
  • Rejet du greffon à la suite d’une greffe d’organe plein
  • Administration en association avec l’axitinib pour le traitement d’un adénocarcinome rénal
  • Utilisation en association avec un analogue de la thalidomide et la dexaméthasone chez les patients atteints d’un myélome multiple
  • Allogreffe de cellules souches après et avant le traitement
  • Réactions graves liées à la perfusion
  • Risque tératogène
  • Les femmes doivent éviter une grossesse et ne pas allaiter pendant le traitement et pendant au moins quatre mois après l’administration de la dernière dose
  • Patients atteints d’insuffisance hépatique
  • Insuffisance rénale
  • Conduite de véhicules et utilisation de machines
  • Exigences de surveillance
  • Enfants < 18 ans
  • Personnes âgées

 

Pour obtenir de plus amples renseignements :
Veuillez consulter la monographie du produit pour obtenir des renseignements importants sur les effets indésirables, les interactions médicamenteuses et la posologie qui n’ont pas été abordés dans le présent document. 

Vous pouvez aussi obtenir la monographie du produit en téléphonant au 1-800-567-2594 ou en envoyant un courriel à medinfocanada@merck.com.

PD-L1 = ligand 1 de mort cellulaire programmée.